Les différentes familles d'araignées ont développé une grande variété de méthodes de chasse.
Nous allons présenter ici les principales que nous classerons en plusieurs catégories :
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La chasse à la poursuite
Certaines araignées ne tissent pas de toile et chassent à vue (Lycosidae, Salticidae, ...).
Ce sont celles qui possèdent les yeux médians les plus gros et souvent en position frontale pour assurer une bonne vision binoculaire.
Elles courrent sur le sol ou se promènent dans les branchages ou sur les murs à la recherche de proies.
Lorsqu'une proie est repérée, l'araignée s'en rapproche et finalement bondit dessus pour la mordre.
Les Salticidae, en particulier, sont capables de faire de grands sauts (pour leur taille).
C'est de là que provient leur nom d'Araignées sauteuses. Elles utilisent aussi cette capacité pour fuir un prédateur.
La vue n'est pas le seul sens utilisé pour repérer les proies : les araignées possèdent d'autres capteurs sous la forme de poils spécialisés et d'organes présents sur les pattes.
Ce sont des capteurs chimiques et/ou mécaniques, leur permettant de détecter certaines particules (comparable à l'odorat) ou des vibrations de l'air ou du substrat (les vibrations des ailes d'une mouche par exemple).
Ces capteurs sont surtout utiles aux chasseuses nocturnes (Clubionidae, Gnaphosidae, ...) qui ne peuvent pas localiser leur proies à l'aide de leur vue.
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La chasse à l'affût
D'autres, plus fénéantes... préfèrent attendre les proies, à l'affût.
Les plus connues sont les Thomisidae, comme Misumena vatia, qui se postent sur les fleurs et attendent patiemment l'arrivée d'un insecte pollinisateur (surtout hyménoptères et diptères).
De plus cette espèce possède la faculté de changer de couleur (homochromie) en fonction du support. Le même individu sera blanc sur une marguerite et jaune sur un pissenlit...
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La chasse au piège
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Les originales
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